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Articles de presse
Article du 2006-02-13 par René P
Heros Dei, ça commence à se savoir

Article parue dans le journal "Centre Presse" de novembre 2005.

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Heros Dei, ça commence à se savoir

Ce jeu de cartes né de l'imagination du Poitevin Arnaud Chapalain fait fureur, notamment sur le campus, deux ans après son lancement. Après les Celtes, les Grecs et les Vikings, voici que s'annoncent les Amazones et les Troyens.

Un mercredi dans le hall de la médiathèque de Poitiers. Ils sont une demi-douzaine d'étudiants réunis autour de deux tables, suivis par quelques regards curieux qui, en insistant, découvrent des personnages inusités sur les cartes à jouer qu'ilq ont en mains. Les plus "anciens" ont deux ans de pratique, d'autres avouent une conversion récente à la réligion du Heros Dei.

Plongés dans ce qui ressemble à une bataille sans concession, les joueurs sortent de leur paquet de cartes qui un Lancelot, qui un Achille ou une Médée, la magicienne argonaute de la Toison d'or. La force contre le charme (la ruse ?), la santé face à la maîtise... Car le principe du jeu, s'il repose bien un peu sur la chance ou le hasard, fait surtout appel à la stratégie.

Leur jeu numéro 1
Vincent, l'un des étudiants rencontrés en ce mercredi - il étudie le droit de l'urbanisme et de la construction - avoue ne jamais se déplacer sans veiller à avoir deux jeux sur lui. "On ne sait jamais qui on va rencontrer..." S'il tombe sur Anthony ou sur Xavier, il y a toutes les chances pour que Heros Dei quitte sa boîte. "On se dit qu'on va jouer une heure et quatre heures plus tard on y est encore..."

Ces jeunes gens ont contracté le virus depuis quelque semaines, tel Yves, quelques mois ou depuis que le concepteur, Arnaud Chapalain, a finalisé son projet en le mettant sur le marché. Par hasard parfois, parce qu'on leur a offert ce cadeau à Noël, lors d'une initiation à la librairie Gilbert ou par le bouche-à-oreille. Quand ils tpbent dedans, les pratiquants deviennent très vite accros. Comme un seul homme, ils avouent que "Heros Dei est le jeu auquel [ils] consacrent le plus de temps". Parce que c'est un jeu culturel dont on n'a jamais fini d'inventorier les applications. Mais pas seulement.

C'est vrai que Xavier, thésard en histoire médiévale, a toutes les raisons de s'intéresser à Arthur et à la Table Ronde. Pour leur part, Nicolas et Yves, qui préparent un CAPES d'histoire, on eux aussi un penchant pour ce qui touchent à la mythologie grecque ou aux Vikings. Mais le linguiste qu'est Thybault, le jusriste ou le futur dentiste sont tout aussi fanatiques de ce jeu de société que prisent également les familles compte tenu de son aspect culturel.

Vivement les Amazones !
Même s'ils ne s'inscrivent pas aux tournois, les enfants aiment à retrouver ce qu'ils ont appris sur les bancs de l'école.

Et les parents sont ravis de les voir s'intéresser à autre chose qu'à la dernière série télé ou à la Playstation...

Dans le cercle des initiés, on se félicite de l'arrivé prochaine sur le marché de la nouvelle série, les Amazones et les Troyens. "On pourra faire des paquets uniquement féminins"' lance l'un d'eux, navré que la dent féminine soit un peu trop absente des joutes organisées, comme au Rugby Bar, à Poitiers, le dernier samedi de chaque mois. Mais ce qui séduit tout néophyte du Heros Dei, c'est l'improvisation permanente, les bon coups qui se transmettent via Internet. Aucune stratégie n'est infaillible, même les cracks sont à la merci des petits nouveaux... sauf peut-être Nicolas, la "bête noire" du cénacle poitevin.

Toutefois le champion incontesté, Michaël, nous vient de Saint-Dizier où, comme à Nantes, Angers, Nice ou la Rochelle, le jeu d'origine poitevine, "plus riche et moins onéreux que l'international Magic dont il s'inspire", a essaimé. Et cela bien que le dernier tournoi organisé à Poitiers ait vu un tout jeune Nantais (15 ans) s'imposer. Bizarrement, on note une domination des Celtes chez les Déodations, alors que la force des Poitevins se concentre chez les Vikings, avec toutefois une percé des Grecs.

Pas cher (30 euros la série), doté de cartes aux textes fournis, Heros Dei va, selon ses pratiquants, s'arracher à Noël.

Heros Dei. Site internet : herosdei.com
En vente dans la Vienne : chez Gilbert, à Excalibur, la Grande Récré, le Dé à trois faces et dans certaines maisons de la presse.
Tournois : le dernier samedi de chaque mois au Rugby Bar à Poitiers (prochain : le 26 novembre)
Sortie de la prochaine série :le 17 décembre.

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